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- Revue de Presse/Radio/Tv - PRESS Review -

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Le gouvernement veut généraliser la télévision
sur téléphone mobile

Les 22 réactions des abonnés du monde.fr

 

Grasse (Fr) : Antennes indésirables à Chateaufolie


Hainaut (Be) : Foison d'antennes dans le centre


Borrador Telefonía Móvil :
FINANCIACIÓN ESTUDIOS INDEPENDIENTES
DE INVESTIGACION SOBRE CONTAMINACIÓN ELECTROMAGNÉTICA.

- Equipo Perreta-Navarro-Pórtoles -



Téléphonie Mobile :
APPEL AU FINANCEMENT d’ÉTUDES INDÉPENDANTES DE RECHERCHES
SUR LA POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE.
-
Équipe Perreta-Navarro-Pórtoles


3

"Les antennes relais de téléphonie mobile ont provoqué 27 décès",
disent les riverains


"Mobile phone mast has caused 27 deaths",
say residents.


Den Anwohnern nach,
" würden die Strahlungen der Mobilfunkanlage 27 Todesfälle verursache".

" Un mástil de telefonía móvil ha causado 27 muertes ",
dicen los residentes.



"Een GSM mast heeft 27 doden en ziekten veroorzaakt",
zeggen inwoners.



"Le antenne della telefonia mobile hanno provocato 27 decessi",
dicono gli abitanti.



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TESLABEL :
les nouvelles Belges sur la Téléphonie Mobile d'octobre 2006.
  
  (cliquer/click)

Le lien entre l'exposition à des antennes-relais GSM et l'augmentation du risque de cancer est établi: 3921 votes

- on diminue le nombre d'antennes :

- c'est le revers de la médaille :

- on place les antennes ailleurs :

- on déplace les gens :

- on en revient au bon vieux fixe :

- cela ne me concerne pas :

15.6% / 611

21% / 824

39.6% / 1554

2.4% / 93

19.4% / 759

2% / 80

- mise à jour en date du 7 octobre 2006 -


6


- La Une entière du journal LE SOIR du 3 octobre 2006 en PDF : (cliquer)

 

télécoms

Santé

Signaux d'alarme pour les mobiles

Sommes-nous les cobayes de la téléphonie mobile ? Le lien entre l'exposition à des antennes-relais et l'augmentation du risque de cancer est établi. Un nouveau site internet présente ces études.

SCHOUNE,CHRISTOPHE

L es micro-ondes pulsées peuvent nuire à la santé. » Qui sait si d'ici quelques années les vendeurs de portables ne se verront pas imposer d'apposer cet avertissement sur les GSM. Avec, à la clef, des images de tumeurs au cerveau en guise d'image d'alerte réjouissante.

En tout état de cause, l'impact des antennes de stations relais de mobilophonie, vecteurs du bain électromagnétique dans lequel nous marinons en permanence, a fait l'objet ces deux dernières années d'une série d'études « indépendantes » des plus préoccupantes pour la santé humaine. Nous sommes à mille lieues des résultats globalement négatifs et du discours rassurant des études opposées par les opérateurs.

« Il n'est pas inintéressant de remarquer l'influence potentielle de la source de financement sur les résultats, comme le démontre pour la première fois l'étude Huss qui vient de sortir sur le sujet », expose Jean-Luc Guilmot, administrateur de l'association Teslabel. Sensible à ces questions, ce bioingénieur vient de passer six mois à éplucher 300 études sur cet épineux problème. La substantifique moelle de cet imposant travail est accessible sur un nouveau site dont le parti pris pour l'application du principe de précaution est clair (1).

« Une trentaine d'études épidémiologiques sur l'incidence d'antennes-relais sur la population mettent en évidence des effets négatifs sur la santé animale et humaine ou sur le bien-être, poursuit Jean-Luc Guilmot. Ces études montrent des effets de perturbation du sommeil, de fatigue, d'irritabilité, de problèmes cardiovasculaires, hormonaux, de changements au niveau de la formule sanguine, de modification de l'activité électrique du cerveau, voire chromosomique... »

N'en jetez plus ? Fil conducteur de toutes ces études, des effets conséquents sur la santé de groupes d'habitants ont été mesurés alors que le niveau des champs électromagnétiques était parfois en dessous des normes des pays les plus sévères. « Dans le cas de l'étude Hutter, réalisée voici peu en Autriche, des troubles de santé apparaissent dès 0,1 V/m, la limite la plus basse jamais aussi clairement mise en évidence dans une étude », remarque notre interlocuteur.


Le GSM suscite toujours la polémique

Le Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs (CRIOC) et la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) soulignent mardi, dans deux communiqués distincts, que le site .infogsm.be fournit une information neutre, objective et officielle sur la sécurité de la téléphonie mobile.

Ces organisations réagissent ainsi aux articles faisant suite aux études traduites et analysées par le bio-ingénieur belge Jean-Luc Guilmot sur les effets nuisibles des antennes GSM. Ces articles sont jugés "alarmistes" par la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC). Le CRIOC et la CSC souhaitent mettre en garde la population contre des informations "prétendument scientifiques" qui circulent à une semaine des élections communales. "On s'attendait à ce que les antennes GSM deviennent un sujet épineux à l'approche des élections", affirme Christophe Courouble de la CSC. "Certains articles sèment la panique dans la population alors qu'il n'y a pas lieu de semer la panique. Scientifiquement, rien ne prouve que les GSM créent des dangers", dit-il.

Au CRIOC, on fait référence à l'OMS et à la CSC comme principales sources crédibles d'information. Le centre estime qu'il faut "voir les différents points de vue" qui sont rassemblés sur le site du CSC, .infogsm.be. "On n'a pas de recul suffisant car la technologie GSM est nouvelle", estime Christophe Courouble. "On a eu la même problématique avec le micro-onde", dit-il. C'est surtout l'utilisation du GSM au volant qui est dangereux, rappelle de son côté le CRIOC.

(d'après Belga)

C'est aussi le cas de l'étude Eger réalisée auprès de 1.000 patients des médecins de la ville de Naila, en Allemagne. Les résultats montrent que la proportion de nouveaux cas de cancer est significativement plus élevée parmi les patients qui ont vécu les 10 dernières années à une distance inférieure à 400 mètres des sites d'émetteurs cellulaires. Les auteurs constatent encore que le risque relatif de contracter un cancer a triplé entre 1999 et 2004.

Alors que la communauté scientifique a multiplié les appels à la prudence, le gouvernement fédéral adoptait l'an dernier des normes sept fois plus élevées (20,6 volts par mètre) que celles recommandées par le Conseil supérieur d'hygiène (3 V/m). À l'Institut belge des postes et des télécommunications, on remarque que plus de 80 % de stations émettent en dessous de 3 volts par mètre. Mais même ces 3 volts apparaissent trop élevés pour de nombreux acteurs qui prônent un maximum de 0,6 volt dans l'état actuel des connaissances.

« Une prise de conscience de la dangerosité de la technologie employée dans la téléphonie mobile est urgente, concluait en mai Roger Santini, décédé depuis lors, dans son dernier article consacré à la question. Il convient dès à présent d'appliquer le principe de précaution et de mettre en oeuvre d'autres mesures de radioprotection. »

(1) www.001.be.cx

REPÈREs

Les normes d'émission. En Belgique, 20,6 volts par mètre pour une antenne de 900 mhz ; en Italie, 6,1 v/m, au Luxembourg, 3 v/m ; en Suisse, 0,5 v/m, en Toscane, 0,6 v/m ; à Paris, 2 v/m. L'Europe recommande 41 v/m. Au Pays-Bas, il n'y a pas de normes mais 50 villes et communes ont adopté un moratoire en attendant des normes. A Strasbourg, plus aucune nouvelle antenne n'est autorisée. En France, une proposition de loi vise à interdire l'implantation de stations-relais dans un rayon de 300 mètres autour des lieux habités. En Suède, des « zones blanches » de faible niveau d'exposition (0,1 v /m) ont été créées.

Infos. Teslabel, BP. 89, 1170 Bxl. Tél : 02.673.12.01, www.teslabel.be.

Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques,

www. criem.org ;

www.001.be.cx ;

www.next-up.org ;

www.eumwa.org ;

www.bipt.be

www.who.int.

« On manque beaucoup de prudence »

ENTRETIEN

P résident de l'Association européenne micro-onde, le professeur émérite André Vander Vorst (UCL) est membre des Conseils de santé en Belgique et aux Pays-Bas.

De nouvelles études révèlent des risques pour la santé liés aux antennes-relais..

Ces antennes constituent un risque, c'est incontestable. La difficulté, c'est de mesurer ce risque quantitativement.

Parmi les risques, ces études évoquent des taux de cancer plus élevés...

Les médecins et physiologistes estiment que si une nouvelle source de cancer apparaît, la détection de tumeurs ne sera possible qu'après au moins dix ans et peut-être quinze ou vingt. Le GSM a été introduit dans notre pays en 1994 et s'est fortement répandu à partir de 1998-1999. C'est après 2013 que l'on pourra dire si le nombre de tumeurs en rapport avec ce nouveau risque est significatif au plan statistique.

Les associations demandent de rabaisser des normes de 20,6 à 0,6 volt par mètre.

Il faut revoir les normes à la baisse compte tenu des facteurs de risques évoqués. Mais il faut s'entendre sur ce chiffre de 0,6 V/m, qui a l'air magique. Le Conseil de santé et d'hygiène a recommandé par deux fois au gouvernement une norme de 3 V/m précisant qu'il s'agissait d'une valeur maximale calculée en tenant compte de l'ensemble des émissions dans la bande de fréquence considérée. Les 0.6 V/m de Salzbourg ne concernent qu'une valeur moyenne, pas même calculée sur 24 heures mais sur une année et ne concernent que les émissions GSM d'autre part.

La proposition du Conseil de santé tient-elle compte d'autres facteurs de risques que l'effet thermique sur le corps humain ?

La norme belge part d'une recommandation que l'OMS a formulée en 1993 avant que le GSM n'apparaisse. Cette recommandation cite l'effet thermique de « moins de 1 C » observé sur le corps humain après une exposition de 30 min. La norme belge a divisé cet effet par 50, limitant l'augmentation de température à 2 centièmes de degré. En recommandant 3 V/m, le Conseil de santé divise encore la puissance par cinquante, ce qui signifie que d'autres facteurs de risque sont pris en compte...

Vous faites valoir le principe de précaution ?

C'est une notion politique, voire juridique ou judiciaire. Pour ma part, je trouve que l'on manque beaucoup de prudence. Certaines études témoignent clairement de ce que le risque actuel paraît plus élevé que ce que l'on a imaginé il y a cinq ans.

- L'article du journal LE SOIR du 3 ocobre 2006 en PDF : (cliquer)

- Mercredi 4 Octobre 2006 -

- Sans fil mais non sans reproches ?

- Des animaux moins fertiles.

- Et que fait, sinon tout au moins
que dit l'OMS.

- Pas de danger, de source officielle
en l'état actuel.

- 3 questions à Frédérique Verbiest
Porte-parole de Proximus.
" . . . Proximus considère l'OMS comme la référence en la matière. À l'heure actuelle, aucune étude répertoriée par l'OMS n'a démontré le moindre danger lié aux stations de base et aux technologies sans fil."







 

 

 



La Belgique
et l'OMS :
le dossier
- cliquer -
- Dr REPACHOLI M. ex. Coordinateur Général du programme CEM/EMF de l'OMS - Dr LEE Jonk Wook, ex. Directeur Général de l'OMS (1945-2006) -


5

Bruxelles, le 3 octobre 2006.

 
COMMISSION DE LA SECURITE DES CONSOMMATEURS

Bd. du Roi Albert II 16
1000 BRUXELLE

 COMMUNIQUE DE PRESSE

Faisant suite aux articles parus ce jour dans la presse faisant état de la nocivité des antennes gsm pour la santé humaine, la Commission de la Sécurité des Consommateurs tient à mettre en garde la population belge contre les arguments prétendument scientifiques avancés dans ces articles.

Ne souhaitant pas créer de polémique sur la question, la Commission de la Sécurité des Consommateurs informe que depuis près de 4 années, elle met à la disposition des personnes en quête d'information objective et neutre, un site internet (http://www.infogsm.be) spécialement dédicacé à la question de la sécurité de la téléphonie mobile (antennes et gsm).

Le contenu de ce site est préparé par les membres d'un groupe de travail de la Commission composé non seulement de représentants des opérateurs de téléphonie mobile, mais aussi de représentants des associations de Consommateurs, des autorités publiques concernées et de l'IBPT.

La Commission tient encore à rappeler qu'en mai 2006, l'Aide-mémoire n° 304 (voir en annexe) de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) indiquait que "de récentes études ont révélé que les expositions aux radiofréquences émanant des stations de base et des technologies sans fil dans les zones publiques (dont les écoles et les hôpitaux) sont normalement des milliers de fois plus basses que les normes internationales. En fait, en raison des faibles fréquences et des niveaux d'exposition similaires aux radiofréquences, l'organisme absorbe cinq fois plus de signaux de la FM et de la télévision que des stations de base."

Ce même document concluait que "compte tenu des très faibles niveaux d'exposition et des résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il n'existe aucun élément scientifique probant confirmant d'éventuels effets nocifs des stations de base et des réseaux sans fil pour la santé." Il invitait également à un meilleur dialogue sur les risques liés aux champs électromagnétiques entre la population et les décideurs (politiques) confrontés à la controverse publique dans un contexte d'incertitudes scientifiques, ceci afin d'éviter les malentendus et de créer un meilleur climat de confiance.

La Commission de la Sécurité des Consommateurs signale donc qu'en l'absence d'autre évidence scientifique confirmée, elle se rallie à la position de l'OMS en matière de sécurité de la téléphonie mobile.


La réponse de Next-up au CRIOC et au CSC,

 ----- Original Message -----
From: Next-up: Contact
To: Christophe.Courouble@ . . . . . . . ..fgov.be
Cc:
Sent: Tuesday, October 03, 2006 9:41 PM
Subject: Réponse de Next-up au Communiqué de la CSC-CVC

A l'attention de Monsieur Christophe COUROUBLE, Président

Service public fédéral de programmation
Protection des consommateurs   
30 Bld Simon Bolivar, bur. 11.051
B-1000 Bruxelles
 
Monsieur,
 
Nous avons pris connaissance de votre communiqué
"envoyé ce jour à la presse, en réaction aux articles parus
concernant les dangers des antennes et des gsm."
Ce communiqué sera publié dans les news de ce jour (revue de presse en cours).
www.next-up.org/pages/nouvellesdumonde71RevueDePresse.php#1
 
Nous constatons que vous faites référence à de nombreuses reprises à l'OMS.
Je vous prie de bien vouloir prendre connaissance en réponse à votre communiqué
et avant première d'une lettre ouverte au Directeur Général de l'OMS en date du 4 octobre 2006.
www.next-up.org/main.php?param=nouvellesdumonde15#2 (cliquer)
Nous ne manquerons pas de vous informer de la suite des événements.

Salutations
Le président,
Serge Combe-Sargentini
 


- Lettre Ouverte au Dr Anders Nordström, Directeur Général de l’OMS - (cliquer)



télécoms

Les relais GSM sous tension

CHRISTOPHE SCHOUNE

lundi 02 octobre 2006, 02:00

La prolifération des antennes relais inquiète riverains et communes qui bloquent de nombreux projets.

Ici, débranchez votre GSM pour vous brancher sur Dieu ! Sous le porche d'entrée de l'église de Lasne-Chapelle-Saint-Lambert, en Brabant wallon, l'appel aux fidèles fait sourire Noémie. Son regard
bleu ciel se teinte d'amertume. « C'est gonflé, souffle cette habitante. La fabrique d'église a fait
installer en catimini une antenne pour le
compte d'un opérateur avec la bénédiction de
la commune.
Il y a une école maternelle et primaire à moins
de cent mètres.
C'est irresponsable face aux risques. 
»

Si les parents lasnois ont prêché dans le désert pour faire débrancher cette divine antenne, l'action fut plus payante à Cortil-Noirmont. Ici, arguant de motifs similaires, un groupe de riverains est parvenu à faire cesser voici deux ans l'émission d'une station relais dans un clocher surplombant une école. « Beaucoup d'études montrent la nocivité de ces antennes, concède Michel Van Cromphaut, riverain de Cortil (Chastre). Le principe de précaution doit prévaloir au plan local d'autant que les zones inhabitées ne manquent pas pour implanter ces relais. »

Ces deux cas d'école illustrent le courant d'inquiétude irrigué par le bain électromagnétique dans lequel la population est plongée en permanence. Huit mille stations relais sont réparties sur 6.000 sites pour l'ensemble du territoire. Et d'ici fin 2009, les opérateurs font valoir la nécessité d'étendre la capacité à 9.000 sites pour satisfaire aux besoins de couverture de la troisième génération de mobilophonie. L'extension de la forêt de pylônes a un corollaire : la croissance des protestations. De Bruges à Arlon et de Tournai à Anvers, des pétitions fleurissent chaque semaine avant d'atterrir sur les bureaux des collèges.

« Le mobile nous rapproche tous, mais peut-être de la maladie, note avec humour l'ingénieur André Corbisier. À Rebecq, la commune soutenait l'implantation d'une antenne au coeur du village. Notre pétition a recueilli plus de 400 signatures et une autre pétition initiée par le bourgmestre en a recueilli une petite centaine. Il a bien dû s'incliner ! Le problème n'est pas de refuser le progrès, mais de protéger les citoyens d'effets néfastes liés à ces expositions excessives. »

Dénominateur commun pour ces comités de riverains, les publications scientifiques attestant de risques parfois très graves pour la santé humaine et animale à des très faibles taux d'exposition s'accumulent. Et la majorité de ces comités évoque des normes fédérales d'exposition (20,6 volts par mètre) trop laxistes en Belgique par rapport à certains pays voisins dont la qualité du réseau n'est pas moins mauvaise. «  À Frameries, les riverains se battent depuis plus de 4 ans contre une antenne relais implantée illégalement et de nuit par un opérateur, explique Marc Deherve. Nous souffrons d'effets liés au champ électromagnétique causé par cette antenne : troubles du sommeil, maux de tête, pour ne citer que les principaux... »

Souvent sensibles aux craintes de leurs administrés, les communes se voient pourtant systématiquement déboutées lors des recours introduits auprès de la tutelle régionale. Au cabinet du ministre de l'Aménagement du territoire André Antoine (CDH), on enregistre une inflation jugée parfois « électoraliste » de refus de permis d'urbanisme ces derniers mois : « Notre compétence est paysagère mais ne concerne en aucun cas de la santé, argumente le porte-parole du ministre Antoine. Or, les réclamations concernent rarement les considérations urbanistiques. Nous ne pouvons pas régler des problèmes de santé à travers l'urbanisme. »

Souhaitant une table ronde entre opérateurs et pouvoirs publics, André Antoine a écrit au ministre de la Santé Rudy Demotte (PS). «  La réponse est en cours de traitement, remarque-t-on chez M. Demotte. Mais il n'y aura pas de révision des normes avant les prochaines recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) prévues en 2007. »

Dans ce contexte électrisé, certaines communes tentent d'aller plus loin afin de protéger leurs ouailles. Ce fut le cas de Watermael-Boitsfort, à Bruxelles, qui a adopté un règlement afin de limiter la puissance des antennes à 3 volts par mètre. «  Hélas, les opérateurs qui introduisent des recours sont entendus par la Région qui délivre les permis en invoquant les normes fédérales supérieures », souligne la bourgmestre Martine Payfa (MR).

Côté wallon, aucun permis d'environnement n'est exigé par la Région pour émettre. L'Union des villes et communes suggère dès lors aux entités qui le souhaitent d'adopter des règlements susceptibles de durcir les normes fédérales pour des motifs de sécurité et de santé. Message reçu ! La commune de Visé, en région liégeoise, a pris voici trois ans une ordonnance de police administrative. Son texte impose une valeur d'exposition inférieure à 1,5 volt par mètre. «  Nous avons été soumis a des fortes pressions des opérateurs et à des recours au Conseil d'État lors de refus de permis d'urbanisme, note Martial Mullenders (Ecolo), échevin de l'Urbanisme. Mais jusqu'à présent, notre ordonnance a force de loi sur notre territoire... »

De son côté, le conseil communal d'Aubange, en province de Luxembourg, décidait fin août d'adopter une ordonnance imposant à toute station relais une distance de sécurité de 300 mètres minimum de tout noyau d'habitations. Cette distance, on l'aura compris, fait figure d'exception pour le moment dans le paysage.

À Lasne-Chapelle-Saint-Lambert, la fabrique d'église se morfond face à ce « péché véniel » commis sous les cloches : « Je suis atterré quand je découvre aujourd'hui certains articles scientifiques dont les opérateurs se gardent bien de parler, concède Louis Evrard, président de la fabrique.
On nous a caché la vérité en invoquant l'innocuité pour la santé à des faibles taux d'exposition.
Je regrette d'avoir passé un contrat de neuf ans, mais il sera difficile de le dénoncer... »

- L'article du journal LE SOIR du 2 octobre 2006 en PDF : (cliquer)



Antennes et risque de cancers (02/10/2006)

Des études prouvent la nocivité des ondes

BRUXELLES Les antennes relais émettent des ondes électromagnétiques et créent des champs électromagnétiques artificiels (CEM). Elles sont utilisées notamment pour former les réseaux GSM et Wi-Fi. En Belgique, la valeur limite recommandée pour ces CEM est de 20 V/m. A Salzbourg, en Autriche, elle est de 0,06 V/m et les GSM autrichiens continuent de fonctionner normalement. De nouvelles études démontrent la dangerosité des ondes sur la santé : maux de tête, insomnies, allergies cutanées, irritabilité, apparition de tumeurs.... Une étude réalisée en Suède entre 1997 (date de l'introduction du système Dual Band dans le pays) et 2004 montre que la santé de la population s'est dégradée. Le taux de suicide et les risques d'apparition de cancers ont fortement augmenté.

L'utilisation soutenue du GSM, notamment, accroît le risque de cancer au cerveau.
Il est recommandé de ne pas utiliser son GSM plus de deux minutes et de privilégier l'usage du main libre et des SMS.

Les téléphones portables de maison seraient tout aussi nocifs. Leur centrale émet en permanence des ondes électromagnétiques : il est conseillé de ne pas dormir à proximité.

C. Bo.

 

Agressé par les ondes (02/10/2006)

Serge a vécu un véritable calvaire à cause
d'une antenne GSM

BRUXELLES Serge avait une vie tout à fait normale. Jusqu'en septembre 2002, moment où il a emménagé dans une nouvelle maison. Toutes les nuits, il se réveillait entre 2 h et 4 h du matin. "J'étais dans un état épouvantable. J'étais extrêmement nerveux, je ne retrouvais plus le calme en moi-même."

En 2004, ses insomnies n'ont pas cessé et d'autres symptômes sont même apparus : sifflements dans les oreilles, maux de tête, fourmillements. C'est alors qu'il s'aperçoit qu'il y a une antenne GSM à 50 mètres de sa maison !

Serge se rend chez ses voisins et il constate alors que d'autres personnes souffrent des mêmes symptômes. L'antenne fut enlevée et les maux disparurent. "Mais en août 2004, après une conversation de 30 minutes avec mon téléphone portable de maison, j'ai eu un mal de tête épouvantable. J'avais l'impression que la partie droite de mon cerveau se ratatinait sur elle-même. À ce moment, j'ai compris que j'étais également sensible aux ondes des portables et des GSM."

Serge ne peut plus vivre dans un environnement où la pollution électromagnétique dépasse 0,08 V/m, alors que la Belgique autorise un maximum de 20 V/m !

"Ces ondes sont une agression permanente invisible et pernicieuse. Et quand on se sent agressé, on devient soi-même agressif, nerveux, irritable pour un rien. De plus, quand je suis dans une maison où il y a un téléphone portable, je commence à ressentir des picotements dans les membres, j'ai les oreilles qui sifflent et j'ai l'impression que tout mon cerveau est sous pression. J'ai des douleurs articulaires et musculaires, des insomnies, des pertes de concentration au point de ne plus pouvoir parler. Je mets trois jours pour me remettre. Aujourd'hui, je me suis séparé de ma femme et j'ai changé de travail.

Je vis actuellement dans un environnement où la pollution électromagnétique ne dépasse pas les 0,03 V/m. J'ai retrouvé mon équilibre et ma stabilité. J'ai un téléphone fixe, j'utilise le GSM de manière parcimonieuse et je fais attention à ne pas rester dans des endroits pollués." Et pour repérer ces endroits, Serge utilise un appareil qui mesure la pollution électromagnétique.

D'autres personnes électrosensibles comme lui vont jusqu'à dormir dans une cage de Faraday pour se protéger des ondes. "Je ne mets pas à mal la technologie, mais elle doit être limitée au strict minimum. Chez moi, il y a 0,03 V/m et pourtant mes enfants ont un réseau maximal lorsqu'ils utilisent leur GSM."

C. Bo.

- L'article du journal La DERNIERE HEURE en PDF : (cliquer)

 

 

Annie Lobé,
JOURNALISTE D'INVESTIGATION ET DE COMBAT

Pourquoi faut-il se méfier
de la téléphonie mobile ?


L’Association Sauvons Léon, qui poursuit, à Crest, son combat contre les antennes d’Orange, recevait samedi la visite d’Annie Lobé, journaliste scientifique et d’investigation qui a décidé d’alerter l’opinion sur les dangers du téléphone portable et des installations qui alimentent ces réseaux.
Drôle de grande petite femme, qui ne juge pas utile qu’on mette sa photo (tant pis), mais qui veut que l’on parle de son combat. Combat qui, entre pressions et procès, l’amène à dénoncer les dangers de cette nouvelle technologie. La téléphonie mobile, bien pratique, grandement à la mode, mais peut-être pas aussi inoffensive que celà ... et c’est justement ce que voudraient faire oublier ceux qui, grâce à elle, gagnent des millions d’euros.
Car l’enjeu est colossal, de plus, il touche l’un des domaines les plus en pointe du marché, et l’on comprend que les «grands» des  affaires n’aiment pas que l’on fasse des remous qui pourraient troubler cette juteuse source de profit. Du temps de Dreyfus, c’était l’armée qui était sacrée, aujourd’hui, c’est le profit... Mais la réplique est la même : «la question ne sera pas posée !».

A.S.L. a toujours bien du mal à avoir gain de cause, même si le non-lieu obtenu dans un procès en diffamation intenté contre lui par Orange admet ainsi que ses reproches ne sont pas mensongers (voir  Crestois du 8 septembre). Mais, malgré une installation dont les conditions légales restent à éclaircir, et surtout qui a été faite dans un point bas, ce qui est une hérésie en regard des  réglementations protégeant le public, les antennes d’Orange sont toujours là.
Ce n’est pas tant le coût d’une réinstallation des antennes UMTS sur un point haut qui pose problème ; il serait vite trouvé, même s’il n’offre pas la simplicité d’un bâtiment appartenant à l’opérateur (qui explique le choix de cet emplacement). Non, le plus grave serait, en cas de délocalisation, une reconnaissance de fait des problèmes posés au voisinage.

Outre les divers soucis posés aux appareillages électromagnétiques, reconnus et pris en compte par l’opérateur, il reste ceux, plus graves, qui touchent les humains. Et si la prudence, scientifique comme juridique, nous empêchera de parler de mortalité liée à ces  antennes, on peut quand même s’interroger sur le nombre élevé de décès enregistrés dans le quartier du Bourg en quelques mois, comme  sur les malaises éprouvés par beaucoup de riverains...

Les responsables de la santé publique semblent plus réactifs quand il s’agit de fruits de mer ou de canicule.
Après ces quelques rappels, qui resituent le problème crestois (au Bourg, mais il y aurait aussi à parler de Mazorel), revenons à Annie  Lobé, et avec elle, à d’autres endroits en France et dans le monde, où les mêmes ennuis touchent les riverains des antennes.
A l’heure où vous lirez ces ligne s’ouvrira le procès en diffamation intenté par SFR contre Annie Lobé, suite à un reportage de celle-ci «Les gens meurent sous les antennes». A.S.L. appelé à témoigner, avec de nombreux riverains victimes de problèmes de santé (et plusieurs décès) et experts, nous informera des suites de ce procès.

Le combat d’Annie Lobé débute en 2000. Un photographe qui vient de réaliser un reportage à l’étranger dans une usine de téléphones  portables, lui fait part des risques pour la santé, connus par le fabricant, et qui lui ont été exprimés. Elle commence alors son investigation sur les effets des portables et commence ses (nombreuses) rencontres auprès de personnes victimes de malaises ou problèmes de santé qui vivent dans le voisinage d’antennes relais.
Et depuis 6 ans, la liste ne cesse de s’allonger.
Pour elle, le premier constat frappant est la similitude des symptômes décrits par des personnes très diverses. Symptômes  qui apparaissent assez vite : problèmes de sommeil, maux de tête, fatigue chronique, difficultés de concentration...
Des phénomènes qui  disparaissent quand les personnes vivent ailleurs.
L’explication  facile d’auto-suggestion, avancée pour discréditer ces observations,  tient d’autant moins que souvent, les personnes ne connaissaient pas l’existence de ces antennes, ou n’avaient pas d’à priori. Le lien entre celles-ci et leurs malaises ne se faisant qu’après coup.

Un des cas les plus connus qu’elle a suivi est celui de St Cyr l’Ecole (Yvelines). 2 antennes étaient installées sur le toit de l’école depuis 1992. En 96 et 98, deux enfants décèdent d’un «gliome» du tronc cérébral, forme très rare de cancer qui touche 6 enfants par an en France. Une enquête menée par les parents met en évidence 14 cas de pathologies lourdes chez des enfants ou adultes résidant dans le quartier ou travaillant à l’école. L’Institut de Veille Sanitaire, au terme de son enquête officielle estimait que «le lien entre les antennes et les pathologies n’était pas justifié» et que le décès des 2 enfants pouvait «être dû au hasard».
Il n’en reste pas moins que ces antennes ont été démontées en 2003 sur décision judiciaire... mais les opérateurs envisagent l’installation de 12 antennes sur un  autre site à 250 m de l’école.

Les recherches qu’elle mène dérangent. Parfois, les journaux auxquels elle collabore préfèrent ne pas publier... C’est aussi pourquoi elle a décidé de créer sa propre maison d’édition, pour avoir les mains libres et faire connaître au public toutes les craintes que ses années de travail sur le sujet l’ont amené à exprimer.
Comme le tabac, l’abus du portable peut être dangereux. Elle veut le faire savoir et aimerait qu’opérateurs et pouvoirs publics appliquent le fameux principe de précaution, très à la mode, sauf en ce domaine.

Pourtant les «affaires» se multiplient pour contester l’implantation d’antennes relais.
A St Pol de Léon, à l’hôpital Nord de Marseille... en Suisse, Belgique, Italie et jusqu’en Australie, elles montrent une mobilisation croissante des riverains dans le monde entier.
En France, de nombreuses associations se constituent et les procès se comptent par dizaines, les questions posées à ce sujet par les parlementaires par centaine.
Bref, une réaction massive des citoyens est engagée pour obtenir plus de garanties, de précisions et de transparences, ce qui est somme toute... la moindre des choses.

C.Bourde

- L'article du journal Le Crestois en PDF : (cliquer)

 


L'autre danger de la téléphonie mobile