La maladie de Parkinson
est une affection dégénérative du cerveau.
Le vieillissement normal ˝sain˝ est défini en tant que vieillissement sans maladie :
pour avoir le plus de chance possible d’avoir un vieillissement normal ˝sain˝,
il est nécessaire de vivre . . . dans un environnement ˝sain˝.
Beaucoup de personnes âgées n’ont pas de symptôme de maladie
même si elles n’ont pas eu une vie ˝normale˝, néanmoins depuis quelques années
certaines pathologies connaissent un développement inquiétant comme la maladie de Parkinson.
Des facteurs de risques environnementaux
pourraient être impliqués dans l'apparition de cette maladie.
Une exposition chronique à certains pesticides ou métaux est une hypothèse qui a été envisagée,
de même, l'exposition chronique aux champs électromagnétiques.
Néanmoins à ce jour aucun facteur de risque n’est connu avec certitude.
Le début de cette
maladie qui est insidieux se caractérise par la dégénérescence d’un grand
nombre
de cellules nerveuses appelées neurones qui sont situées dans le locus niger ou substance noire
(petite structure située à la base du cerveau) qui fait parti d’un ensemble appelé noyaux gris centraux.
Ces neurones concernés sont appelés dopaminergiques, car ils sécrètent en fonctionnement
normal un produit chimique essentiel du cerveau connu sous le nom de dopamine.
La dopamine est un neurotransmetteur chimique essentiel qui transmet des informations
d'un neurone à l'autre au niveau des synapses nerveuses.
Pour être efficace, la dopamine se lie à un récepteur dopaminergique situé sur le deuxième neurone.
Cette liaison dopamine-récepteur permet de transmettre l'influx nerveux.
La dopamine a de multiples actions au niveau de l'organisme,
elle joue entre autres, un rôle dans la sécrétion de la prolactine, le contrôle
des mouvements du corps (le coordination des mouvements sans heurt et équilibré des muscles),
la régulation de la tension artérielle (entraînant des accidents vasculaires cérébraux), etc ...
Soyons précis vis-à-vis de l’interaction de CEM artificiels avec le cerveau concernant
les effets dits athermiques
notamment ceux des Extrêmes Basses Fréquence (EBF) situées entre 0 et 1000 Hertz.
Comme toutes les ondes électromagnétiques,
les ondes électromagnétiques d’Extrêmes Basses Fréquences (EBF) ont deux composantes,
l’une électrique, l’autre magnétique.
A - La composante électrique :
La conductivité électrique des CEM d’EBF étant de 14 à 15 fois plus faible dans l’air que dans
les tissus,
ses effets biologiques et sanitaires seront donc plus importants dans les tissus.
Ce courant circule selon l’axe longitudinal du corps.
En biologie humaine et animale, la limite établie par le code de sécurité pour un contact avec
un courant électrique au niveau de la peau est de 5 mA (5 millième d’Ampère), 1 mA entraînant
une perception de chatouillement, 6 mA un choc douloureux, 10 mA une contracture musculaire,
15 mA une tétanisation des muscles respiratoires et 210 mA une fibrillation ventriculaire.
En médecine ces courants sous contrôles de temps sont utilisés à des fins thérapeutiques,
ils sont appelés
TENS (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulators) et
utilisent une grande variété de fréquences, de formes d’ondes et de densité de courant.
A ce jour certaines "scientifiques" nient encore les dangers de même que les bienfaits des CEM.
B - La composante magnétique :
Les champs magnétiques d’EBF ne produisent pas de charge de surface,
ils pénètrent le corps sans atténuation significative,
la perméabilité des tissus biologiques étant semblable à celle de l’air.
Les champs magnétiques induisent un courant dans les tissus pénétrés.
Celui-ci circule
à angle droit et de façon circulaire par rapport à l’axe longitudinal du corps
(loi de Faraday).
Ce courant induit est de nature dit athermique.
En biologie humaine, les courants naturels produits par les tissus comme le coeur et le cerveau,
sont respectivement de 0.1 et 10 mA par mètre carré.
Des courants de 10 à 100 mA par mètre carré induits par l’application de champs magnétiques
d’EBF produisent des effets biologiques et sanitaires au niveau tissulaire et cellulaire.
- Etats des connaissances des champs électromagnétiques naturels et artificiels
avec notre système immunitaire :
Il y a plus de 4 siècles William Gilbert avait compris que notre terre est un aimant.
Depuis peu on connaît l’origine du magnétisme terrestre qui est créé par d’énormes déplacements
de forces électriques à l’intérieur de la terre. Le magma en fusion est en perpétuel mouvement
créant un champ magnétique bipolaire qui diminue des pôles vers l’équateur.
L’intensité du champ magnétique terrestre s'élève à 0.47 Gauss et oscille suivant un rythme
quotidien annuel. L’énergie solaire se fait sentir au niveau de la terre et perturbe ce champ magnétique.
La structure complexe des champs magnétiques qui entourent notre terre s’appelle magnétosphère et résulte de l’interaction entre le champ magnétique terrestre et les vents solaires qui varie avec leurs activités.
Cette magnétosphère est comprimée du coté de la terre faisant face au soleil
où se trouve la ceinture magnétique dite de Van Allen qui est en forme allongée
qui s'étend dans l’espace et s’amincit au niveau des pôles.
Elle protège la terre des radiations solaires ionisantes.
Et pour ajouter à la complexité du système, la rotation de la terre crée
une variation diurne du champ magnétique terrestre de 20%, soit 0.1 Gauss.
Certains scientifiques pensent que les pôles magnétiques terrestres se sont
inversés à plusieurs reprises dans le passé, ce qui aurait entraîné
des changements biologiques dramatiques et l’extinction de plusieurs espèces animales.
Cet environnement de forces électromagnétiques joue un rôle essentiel
de l’évolution de la vie sur terre et règlent encore notre vie quotidienne.
Toutes modifications de cet environnement électromagnétique produisent des désordres
sur toutes matières vivantes qui sont difficilement décelables pour les non initiés.
De plus, les CEM entrant en intéractions directes avec la molécule d'eau,
il est maintenant certain qu'ils sont copromoteurs et moteur du déréglement climatique.
Les équations de James Maxwell qui ont servi de bases pour les expériences de W.J.F Brown
indiquent
clairement que beaucoup d’êtres vivants ont la capacité de sentir des variations diurnes
minimes de 0.1 Gauss (20%) du champ magnétique terrestre qui interférent les cycles biologiques.
Robin Baker de l’université de Manchester en Angleterre,
a localisé l’organe magnétique de l’homme
dans la partie postérieure du sinus ethmoïdal,
juste en avant de la glande pinéale qui est située au centre de la tête.
Kirschvink et Reiter ont montré récemment la présence de cristaux de magnétique dans le cerveau et
ont suggéré un mécanisme pour l'accouplement du rayonnement micro-onde avec eux.
La glande pinéale est la glande maîtresse de l’organisme humain.
Elle secrète une multitude de substances chimiques qui régularisent la fonction de toutes les glandes, incluant l’hypophyse, de même que plusieurs neurohormones:
la mélatonine, la sérotonine et la dopamine qui régularisent le fonctionnement cérébral.
Sensible à la variation quotidienne du champ magnétique terrestre,
la glande pinéale module sa sécrétion de mélatonine qui régit l’état de veille et de sommeil,
elle est de ce fait une horloge biologique.
L’homme, comme tous les organismes vivants est donc sous l’influence
du champ magnétique terrestre, mais aussi . . . de tous champs magnétiques artificiels perturbateurs.
Depuis une décennie la montée en puissance exponentielle des CEM artificiels,
dont principalement ceux de notre environnement proches (antennes relais) ou
intimes (téléphone mobile) contre notre boîte crânienne,
très près des glandes endocrines notamment : pinéale, hypothalamus, et hypophyse
provoque un dérèglement général de notre biocycle.
Ce dérèglement soutenu provoque des syndromes de stress chroniques
en relation avec le déclin de la compétence du système immunitaire,
qui conduisent actuellement à une augmentation phénoménale des problèmes de santé.
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