Aujourd'hui en France, les infections nosocomiales
(contractées dans un établissement de santé) sont de plus en plus fréquentes.
En effet, 800 000 personnes [1] sont contaminées chaque année
dont 4200 décès (autant que sur les routes !) et souvent de graves séquelles.
En ce qui concerne les téléphones portables présents dans le milieu hospitalier,
face à des personnes en état de faiblesse,
force est de constater qu'ils sont identifiés comme un des vecteurs de masse
adaptés (chaleur, . . . ) et véhiculaires intensifs et non négligeables du
Staphylococcus Aureus (ou Staphylocoque Doré).
Dans ces conditions,
indépendamment des règles les plus élémentaires de compatibilité électromagnétique,
du taux de l'électrosomg ambiant élevé dans les centres hospitaliers,
et de sécurité concernant le lobe d'irradiation proche du téléphone mobile
qui
devrait être impérativement être éloigné de plus de 22 à 25 mm de toutes parties
du corps, ce qui n'est pas respecté par la majorité de utilisateurs (portable dans la poche), souvent par ignorance savamment entretenue par les autorités sanitaires:
L'évidence sanitaire exigerait
le bannissement du téléphone mobile en milieu hospitalier.
« Les risques d'infections constituent l'élément qui inquiète le plus les Français dans le cadre d'une hospitalisation (73 %), viennent ensuite les erreurs médicales (67 %) ». Sondage IPSOS/OPEPS, juin 2006.
Aujourd’hui le citoyen, le patient est co-acteur de sa santé.
Face aux évidences, de passif il s’est transformé en patient actif.
Il souhaite plus d'écoute, plus d'informations, plus de transparence.
L’émergence des associations montre qu’il ne veut plus subir,
mais participer aux débats qui concernent sa sécurité.
Le rapport d'activité 2006 de la Haute Hautorité de Santé (HAS) :
Information et Développement de la Médiation sur les Infections Nosocomiales.