Judgement :

Residents living near the future site of a phone mast vs. Orange
Interdiction to install an Orange mobile phone antenna in a church tower.

A judge in Angers Tribunal de Grande Instance (District Court) has forbidden the Orange phone company to install mobile phone antennas in the bell tower of a church right next to a school.

This judgement is a first in France, since sentence has been passed before the event.
The judge explained that his decision was based specifically on the precautionary principle.

On the initiative of a residents' action group and the parents of pupils at the school, half the 400 inhabitants in Notre Dame d’Allençon, near Angers, who organised the petition against the installation of an Orange mobile phone base station in the bell tower of their church.

Within 50 metres of it there is a nursery school and a primary school, a fact that Françoise Aubin, the protest organiser, pointed out to Orange in no uncertain terms: "It will be right on top of the nursery school and the primary school, so we want it somewhere else!"

Faced with the decision by the Town Council to grant permission for the installation, the protest group realised that they had to act, and then took the initiative by bringing a petition against Orange before the District Court in Angers. Their defence was undertaken by Maître Denis Seguin, a lawyer who specialises in environmental law, who in his summing up emphasised the precautionary principle: "At Notre-Dame-d'Allençon, the children would be exposed against their will." In his plea the lawyer listed the most common pathologies caused by exposure to artificial hyperfrequency microwave radiation. In the name of the group Maître Seguin even proposed to Orange an alternative site: "We made a proposition, but it would mean putting up a pylon, and the cost is not the same as in the bell tower."

Through their lawyer Maître Christian Sourau, from the bar of Val d'Oise, the response from Orange was not long in coming: "The bell tower exactly meets the requirements for completing the link-up of the network. Orange respects the regulations and the recommendations from the authorities."

As for the health hazards from artificial microwave radiation, he added: "All the effects cited are not scientifically proven. The experts have not found any health hazard. At Notre Dame d'Allençon the exposure to microwave emissions will be 50 times less than the statutory limit. The beams will not be directed at the school."

On Thursday 5 March 2009, after a month of deliberation, the judgement given by the Angers Court forbids Orange to install the relay antenna in the tower.

The Court (photo) explains its decision by pointing out that the site of the school is less than 100 metres from the church, and is therefore very likely to be subjected to the radiation from the antenna. As a result the judgement stipulates that the school should be classed as a 'sensitive' building and therefore merits the specific application of article 110 of the environment code detailing the precautionary principle.   The decision is based also on a statement in the report of Prof. Denis Zmirou, the former Scientific Director of AFSSE (Health and Safety Authority): "There is a health risk for people living nearby."

The judge also cites the statement that: "It is preferable to reduce to a minimum the exposure level of potentially vulnerable people such as children and certain people who are sick."

In consequence, "In the light of uncertainties over the guarantees offered for the protection of a sensitive building such as the municipal school ... the precautionary principle compels us to forbid the realisation of the plans to install relay antennas in the bell tower of the church of Notre-Dame d'Allençon".

The terms of the judgement sentence the phone operator Orange to pay the sum of 2500€ to the petitioners as well as costs.
In addition to being forbidden to install the antennas, Orange is also subject to a penalty of 5000€ "per observed offence per day if they carry out the prohibited works."
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After the publication of the report 2001, Prof. Zmirou resigned from AFSSE in 2005 with the following comment:
"We are paying today and our children will pay tomorrow the price of our blindness." (Le Monde, 09/06/2005)

Next-up Organisation is not surprised by this judgement, which is fully in line with the growing public awareness of the potential health damage from artificial microwave radiation.

The direct involvement of the Prime Minister in the organisation of a "citizens' forum" (round table) will not change the course of events, since in our opinion the very strict prerequisites which he has specified in his letter of instruction to the Ministers concerned shows that he does not wish to tackle the real problems.

The judgement of the Angers Court will be published.

Jugement :
Futurs riverains contre Orange
Interdiction d’installation d’antennes relais Orange dans le clocher.

Par ordonnance, le Juge des Référés du Tribunal de Grande Instance d'Angers
a interdit à l'opérateur Orange SA d'installer des antennes relais de téléphonie mobile
dans le clocher d'une église située à proximité immédiate d'une école.

Ce jugement est une première en France, puisque la justice a statué par anticipation.
Le juge a motivé sa décision en visant expressément le principe de précaution.

Face à la décision du Conseil Municipal de Notre-Dame d’Allençon qui a accordé l’autorisation d'installation, le collectif ayant un intérêt à agir a finalement pris les devants en assignant en référé par-devant le Tribunal de Grande Instance d'Angers l’opérateur de téléphonie mobile Orange SA. La défense du collectif a été assurée par Me Denis Seguin, un avocat spécialisé en droit de l’environnement qui a mis en avant le principe de précaution dans sa plaidoirie: "A Notre-Dame-d'Allençon, on va exposer des enfants contre leur gré." Dans sa plaidoirie l’avocat a énuméré les principales pathologies générées par une exposition aux irradiations des hyperfréquences artificielles micro-ondes. Me Denis Seguin au nom du collectif a même proposé à l’opérateur Orange un site d’implantation alternatif : "Nous avons fait une proposition, mais il faut édifier un pylône, et le coût n'est plus le même que dans le clocher."

Par l’intermédiaire de son avocat, Me Christian Sourau, du barreau du Val d'Oise, la réponse de l’opérateur Orange ne s’est pas fait attendre : "Le clocher répond à des impératifs précis pour un maillage parfait du réseau.
Orange respecte la réglementation et les recommandations des pouvoirs publics."
Et de rajouter concernant les risques sanitaires des irradiations artificielles micro-ondes : "Tous les effets invoqués ne sont pas prouvés scientifiquement. Les experts n'ont relevé aucun risque pour la santé. A Notre-Dame-d'Allençon, l'exposition aux émissions d'ondes sera 50 fois inférieure à la norme. Les faisceaux ne seront pas orientés sur l'école."

Ce jeudi 5 mars 2009, après un délibéré d’un mois, l'ordonnance rendu par le Tribunal de Grande Instance d'Angers ordonne à Orange de ne pas implanter ses antennes relais dans le clocher.

Le Tribunal motive son jugement (ordonnance) en indiquant que la parcelle de l’école est située à moins de 100 m de l’église, donc elle est bien susceptible d’être soumise aux rayonnements de l’antenne. En conséquence les attendus du jugement stipulent que l’école doit être qualifiée de bâtiment sensible et qu’il doit y être fait expressément application de l'article 110 du code de l'environnement relatif au principe de précaution. Les motivations de l'ordonnance sont développées aussi sur la base du Rapport du Pr Denis Zmirou, ex. Directeur scientifique de l’AFSSE en ces termes  : "Il y a un risque sanitaire pour les populations riveraines."

Le juge s'appuie aussi sur: "Il est préférable de réduire au minimum le niveau d'exposition des personnes potentiellement sensibles tels que les enfants ou certaines personnes malades."

En conséquence: "En l'état des incertitudes sur les garanties apportées à la protection du bâtiment sensible que constitue l'école municipale ... le principe de précaution nous commande d'ordonner l'interdiction du projet de mise en œuvre du projet d'implantation des antennes relais sur le clocher de l'église de Notre-Dame d'Allençon".

Les attendus de l'ordonnance condamnent l'opérateur Orange à payer en sus des dépens la somme de 2500 euros aux demandeurs.
L’interdiction à Orange d’installer ses antennes relais est aussi soumise à une astreinte de 5 000 euros "par infraction constatée par jour d'exécution des travaux interdits".
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Après la publication du rapport 2001, le Pr Denis Zmirou avait démissionné de l'AFSSE en 2005 en ces termes :
Le Monde 09 06 2005 : "Nous payons et nos enfants paieront demain le prix de nos aveuglements."

Next-up organisation n’est pas surpris par ce jugement qui est dans le droit fil et le reflet de la prise de conscience de la population de la problématique des irradiations artificielles micro-ondes pour la santé.

L’implication directe du Premier Ministre dans l’organisation d’un débat-citoyen ne changera pas cette évolution car nous considérons que les préalables très stricts qu’il a fixés dans sa lettre de mission aux Ministres concernés démontrent sa volonté de ne pas aborder les vrais problèmes.

Le jugement du TGI d'Angers va être publié.